MOT DU DIRECTEUR
En cette fin d’année scolaire riche en événements autant qu’en émotions, je viens une dernière fois souhaiter de belles vacances d’été méritées pour toutes celles et tous ceux qui ont donné de l’effort dans cette année afin qu’elle soit belle. On peut parfois être déçu d’un résultat, on n’est jamais déçu dans ce que l’on a donné pour réussir et si on n’atteint pas toujours le but fixé, ce que l’on a investi pour y parvenir n’est jamais vain. Dans le jardin qui m’est cher, je m’émerveille chaque jour de ce que la nature offre à ceux qui la respectent et qui y apprennent la patience : un jeune arbre ne donne pas de fruits tout de suite, les fleurs éclosent à un moment, nous réjouissent un temps, disparaissent et reviennent l’année suivante. A condition bien sûr que le jardinier y veille car sinon tout part à volo. Il ne faut pas non plus être candide et laisser cette nature avoir raison, elle a besoin de nous ; du soin et de la patience, de notre vision et de nos promesses. Donc Monsieur François-Marie Arouet, alors que vous allez avoir 330 ans en novembre, je vous laisse le mot de la fin : « Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin. » Allons-y.